🏠 Reculs potentiels sur les conditions de télétravail


Au vu du marchĂ© actuel qui est très tendu, Zenika serre la vis, en particulier sur les personnes en inter-contrat : pression pour la pose de congĂ©s, obligation de prĂ©sentiel, rupture de pĂ©riodes d’essai, proposition de rupture conventionnelle. Zenika fera probablement valoir que c’est nĂ©cessaire et qu’il faut participer Ă  l’effort collectif.

Gardez en tĂŞte que l’inter-contrat n’est pas de la faute des salarié•e•s, il s’agit d’une mauvaise gestion de la part de l’entreprise. Il peut ĂŞtre la consĂ©quence de choix de stratĂ©gie commerciale, de moyens insuffisants pour le commerce, d’un manque d’anticipation, d’un manque de communication entre les diffĂ©rentes entitĂ©s de l’entreprise, etc. Dans tous les cas vous n’avez pas Ă  en subir les consĂ©quences.

Ă€ garder en tĂŞte :

  • Hormis la moitiĂ© des RTT, Zenika ne peut pas imposer la prise de congĂ©s.
  • Les salarié•e•s peuvent refuser les propositions de rupture conventionnelle sans aucune justification.

Nous recommandons la lecture “Guide de survie en Inter-contrat” rĂ©digĂ© par Solidaires Informatique.

Depuis quelques annĂ©es, le tĂ©lĂ©travail est devenu la norme Ă  Zenika. Bien que son recours ne soit pas encadrĂ© par un accord Ă©crit, nos collègues pouvons en jouir selon des règles qui sont claires pour toutes et tous et qui sont les suivantes : sauf demande du client chez qui une mission est en cours, les salarié•e•s peuvent utiliser le tĂ©lĂ©travail librement. Les Ă©quipes et services peuvent bien Ă©videmment, en auto-organisation, s’imposer des jours de prĂ©sence communs, mais d’une part, cette dĂ©cision est prise au sein de l’Ă©quipe ou service, d’autre part, il reste possible de tĂ©lĂ©travailler en cas de besoin personnel impĂ©rieux.

Ă€ Paris, la direction d’agence impose depuis peu 3 jours de prĂ©sentiel par semaine aux personnes en inter-contrat. Il est Ă©galement imposĂ© d’assister en prĂ©sentiel Ă  certaines rĂ©unions. Cette mesure ciblĂ©e et stigmatisante. Elle est de plus strictement appliquĂ©e et les justifications de besoins personnels sont ignorĂ©es. En dehors de toute considĂ©ration lĂ©gale, ces mĂ©thodes nous paraissent manquer d’humanitĂ©. Il n’y a pas d’accord Ă©crit qui protège la libertĂ© de tĂ©lĂ©travailler Ă  Zenika. Cependant c’est un usage (au sens code du travail) Ă  Zenika depuis la pandĂ©mie, et le PDG met en avant cet avantage dans une contribution dans la presse : Forbes “Garder le cap : les valeurs d’entreprise ne doivent pas ĂŞtre un luxe conjoncturel”. Nous citons :

certaines lignes ne doivent pas bouger : le télétravail reste un droit et non un privilège

Les usages sont protĂ©gĂ©s par le code du travail, mĂŞme lorsqu’ils ne font pas l’objet d’accords Ă©crits. L’usage du tĂ©lĂ©travail a Ă©tĂ© accordĂ© librement et de manière rĂ©pĂ©tĂ©e par Zenika, selon des modalitĂ©s fixes et claires depuis plusieurs annĂ©es. Zenika ne peut alors changer ces modalitĂ©s qu’en suivant la procĂ©dure de dĂ©nonciation dĂ©finie par le code du travail. Cette procĂ©dure inclut l’information du CSE ainsi qu’un dĂ©lai de prĂ©venance. Dans la mesure oĂą Zenika n’a pas respectĂ© la procĂ©dure sus-citĂ©e, nous demandons Ă  ce que l’usage du tĂ©lĂ©travail soit appliquĂ© avec les règles habituelles, Ă  Paris comme dans le reste de la France.

La section syndicale invite Ă  prendre soin les uns et les unes des autres. En tant que manager ou collègue, assurons-nous que les personnes en inter-contrat dans nos agences ont l’occasion de partager leur expĂ©rience ensemble en dehors des rĂ©unions de staffing, qu’elles ont accès Ă  de la formation, qu’elles sont informĂ©es des opportunitĂ©s de contribution mises en avant par les services support. En tant que fonction support ou personne en mission, les salarié•e•s sont invitĂ©s Ă  exprimer leur dĂ©saccord face aux pratiques mentionnĂ©es plus haut, Ă  refuser de les appliquer dans leur agence si ils ou elles en ont la possibilitĂ©. Ă€ nouveau, contactez la section syndicale ou le CSE. Vous n’ĂŞtes pas seul•es.